Carnet de Bord
QAG : Mobilisons-nous face à la violence décomplexée des extrêmes !
"Le groupe Démocrate s’associe avec vous au soutien au maire de Saint-Brévin et à tous les élus de la République.
À Nantes, Rennes, Carnac, Saint-Senoux, Callac, les extrêmes sortent de l’ombre, décomplexés, espérant que la République se meurt et que leur violence est une solution.
Levons-nous !
Le fleuve de notre détermination républicaine et démocratique ne peut se tarir face à des minorités qui n’ont que les armes de la peur et du mensonge pour exister. N'oublions pas notre histoire : la République est un combat et nos droits, des victoires.
Cette violence assumée, débridée, qui menace les élus et nos institutions ne doit pas devenir la norme et supplanter les véritables actions citoyennes.
Notre jeunesse s’engage. Elle fait de son quotidien un combat pour le climat, l’éducation, la solidarité, l’égalité, la fraternité, la liberté.
Partout des initiatives citoyennes voient le jour et je voudrais ici les remercier pour leur résilience et leur abnégation. Ce sont elles qui maintiennent la flamme républicaine.
C’est à nous de porter ce sursaut civique et leur énergie au sommet de nos institutions.
Dans cet hémicycle nous portons tous une part de responsabilité dans ce furieux engrenage. Certains ont oublié que le débat et le combat politique ne sont pas synonymes de violence. L’attitude policée de nos collègues du Rassemblement national qui ne doit pas nous faire oublier que l’extrême droite est un danger pour notre République.
Je vous rappellerai les mots de Baudelaire : « La plus belle des ruses du Diable est de nous persuader qu’il n’existe pas ».
Alors c’est à nous de montrer l’exemple. C’est à nous de faire barrage à la violence des extrêmes en n’oubliant pas qui nous représentons : le peuple républicain, tout le peuple républicain dans toute sa diversité et sa richesse culturelle.
Alors Monsieur le Ministre, comment pouvons-nous apaiser notre société et montrer à notre jeunesse que l’avenir n’est ni dans la violence, ni dans les extrêmes ?"
La réponse du Ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, Christophe Bechu :