Carnet de Bord

COMMUNIQUE - Pourquoi je ne suis pas candidat à la présidence de la commission des affaires culturelles et de l'éducation

Dans le cas d’un accord global et équilibré de répartition des postes du Bureau et des commissions à l’Assemblée nationale, le groupe Les Démocrates avait, comme l’année passée, la possibilité de briguer la présidence de cette commission.

En responsabilité et pour permettre d’assurer la présence de mon groupe au Bureau de l’Assemblée nationale, gage d’un véritable pluralisme au sein de cette instance, j’ai renoncé à me porter candidat à la présidence de la commission des affaires culturelles et de l’éducation, comme j’y aurais d’ailleurs renoncé s’il y avait eu un accord global du front républicain, allant du PS aux DR.

Je ne souhaite pas dépendre, pour mon élection, des désiderata, ou non, du RN, comme cela s’était déjà manifesté à mon endroit en 2024.

Cette capacité donnée au RN de peser dans des décisions importantes pour le fonctionnement de notre démocratie, qu’il s’agisse de faire chuter les gouvernements ou de la répartition des postes à l’assemblée doit nous interroger collectivement. Il s’agit pour moi d’un signal d’alarme puissant et d’un terrible révélateur de l’état notre démocratie, qui menace de sombrer.

Cette influence néfaste a pourtant un remède simple. Les forces politiques modérées de ce pays doivent faire front en responsabilité plutôt que céder aux mesquins petits calculs politiciens.

C’est avec fierté que je continuerai le combat pour nos valeurs républicaines et démocrates.