Carnet de Bord
Ma question au Gouvernement : Créons une grande politique d'avenir pour notre jeunesse
Lors des questions au gouvernement, Mardi 17 janvier, j'ai pu interpeller le ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse, Par Ndiaye, sur les difficultés rencontrées par les jeunes dans leur quotidien, la violence qui impacte leur comportement et leur confiance en l'avenir.
Notre jeunesse doit pouvoir croire en son avenir et notre société doit lui offrir les moyens de ses ambitions. Créer une grande politique d'avenir pour elle, serait un point de départ important pour interroger leurs attentes, repérer les manquements et définir des leviers d'action pour répondre aux besoins des jeunes.
Voici ma question :
"Ma question s’adresse à monsieur le ministre de l’Éducation nationale,
La question de notre jeunesse est plurielle, tant elle représente notre diversité, notre héritage. Elle est aussi la clé de voûte de la société de demain. Mais quel avenir lui offrons-nous ?
Je sais que cette question vous anime tout autant que moi, c’est pourquoi, plus que d’y réfléchir philosophiquement, nous devons y répondre concrètement. Sans tomber dans les excès et les raccourcis, notre jeunesse nous expose quotidiennement ses attentes, ses peurs et sa colère : sa colère contre une société qui détruit sa nature, contre une société où l’homophobie et les discriminations existent encore, une société où les jeunes, victime ou auteur, font face à de la violence dans leur quotidien.
L’actualité nous le rappelle encore aujourd’hui et nous montre l’impact qu’elle peut avoir sur leur comportement et leur confiance. Il y a 5 ans déjà, je m’exprimais à ce même micro, face à un ministre différent, certes, mais sur le même sujet. Si depuis 5 ans, nous pouvons noter plusieurs avancées sur le harcèlement, le code pénal des mineurs, le droit des enfants, il est douloureux pour moi de constater qu’il y encore tant à faire.
Alors, monsieur le ministre, donnons un coup de pouce à cette jeunesse, donnons-lui confiance en l’avenir. Car, il y a une qualité que cette jeunesse garde toujours : c’est sa capacité à refuser un futur incertain. Son optimisme et sa persévérance redonne espoir.
Mobilisons-nous. Nous nous devons de la protéger et de lui permettre de s’épanouir et de s’émanciper. Il en est de notre devoir d’adultes mais surtout de responsables politiques et l’État doit en être le garant.
Notre jeunesse peut-elle avoir confiance en l’État ? Nos institutions sont-elles toujours en phase avec ses attentes ? Quelles grandes politiques de protection, de prévention et d’accompagnement devons-nous mettre en place ?
Créons pour notre avenir une grande politique de la jeunesse."