La résidence séniors Océanides de Pont-Aven abrite 72 logements accueillant 28 locataires. En service depuis 2012, la résidence est gérée par une société, Kerdonis depuis 2021 et mise en redressement judiciaire aumois de juin dernier.
Le 15 septembre dernier, les résidents ont appris qu’ils devaient libérer leur logement avant le 6 octobre ; par sa brutalité, cette décision unilatérale du gestionnaire a provoqué une très vive émotion parmi les pensionnaires. C’est pourquoi j’ai rapidement décidé de rencontrer les locataires et pris contact avec le représentant des 58 co-propriétaires. Très vite il est apparu que la décision de résiliation des baux par le gestionnaire de la résidence ne reposait sur aucune base juridique. Si la quasi-totalité des résidents, dont la plus âgée a 98 ans, a décidé de quitter les lieux en trouvant un nouvel hébergement, il apparaît que cette situation appelle des interrogations que je soumettrais aux ministres compétents (logement, santé, solidarité) : en effet, si les pouvoirs publics n’ont pas de prise sur ce type d’affaire privée, il n’en demeure pas moins que ce type de gestion au mieux fantaisiste, au pire cynique et répréhensible, mettant en danger la quiétude et donc la santé des personnes hébergées, appelle un encadrement sur lequel il convient de réfléchir attentivement. C’est l’objet de la démarche que je vais engager.
