La réunion d’installation de l’Observatoire des dynamiques éducatives du Finistère s’est tenue à la Préfecture de Quimper le vendredi 6 décembre. Cette instance, présidée par le Préfet du Finistère et la Directrice des services académiques du département, réunit de nombreux acteurs des secteurs sociaux-éducatifs, en lien avec la gestion des différents établissements du département et avec l’organisation de la vie scolaire et périscolaire, ainsi que des représentants des mairies, du conseil départemental et du conseil régional.
L’objectif est d’analyser et d’impulser l’articulation des niveaux de compétence et la mobilisation des acteurs pour une politique ambitieuse en faveur de la jeunesse finistérienne et de son avenir. Cette réunion d’installation était la première étape d’une démarche prolongée que la Préfecture et la Direction des services académiques ont souhaité mettre en œuvre dans notre département.
La problématique principale de cette réunion était la question de la démographie en baisse de la population des élèves du département. En effet, comment conserver l’excellent niveau scolaire qui caractérise le département du Finistère tout en faisant face à cette démographie en baisse, en cherchant des alternatives aux modèles scolaires fonctionnant jusqu’alors ?
J’ai tout d’abord exprimé ma grande satisfaction à l’égard de la mise en route de cette démarche. En accord avec les maires et adjoints aux maires présents à cette réunion, dont certains venaient de la huitième circonscription, j’ai rappelé l’importance que représente l’école pour nos petites communes. Car, dans ce contexte de baisse démographique des élèves, il est parfois nécessaire de fermer des classes, et parfois des écoles. Or, perdre des classes représente toujours une tension extrême pour les maires et les communes. Il faut donc que nous soyons proactifs dans ce contexte actuel et, qu’ensemble, nous réfléchissions à des solutions.
J’ai également rappelé ce qui, à mon sens, sont les priorités de ce sujet : le foncier et le bâtimentaire, les réseaux (de mobilités et numériques), et la vie des enfants sur les temps périscolaires. Dans notre département, nous avons la chance d’avoir un réseau sportif et culturel dense. La réussite d’un enfant dépend de l’école mais aussi de ce qu’il fait sur le temps périscolaire. J’ai ainsi conclu sur une de mes convictions et une proposition : que puisse s’organiser à la maille intercommunale des communautés éducatives territoriales où seraient réunis les services de l’Etat, ceux de l’Education Nationale, les maires, les polices, les clubs de sport et les associations culturelles, et les parlementaires. En réunissant tous ces acteurs au niveau de cette maille intercommunale, je suis persuadé que de nouveaux formats pensés pour faire face à la baisse démographique des élèves pourront s’organiser.
