Carnet de Bord
Ma question au gouvernement : "Quelles actions menées pour que chaque fille soit maîtresse de son destin ?"
Mardi 11 octobre, à l'occasion de la journée internationale des droits des filles, j'ai souhaité intervenir dans l'hémicycle pour interroger le gouvernement sur les mesures à venir pour que chaque fille de notre pays ait la capacité d'être maîtresse de son destin ⤵️
Retrouvez ma question ⤵️
"La semaine dernière, les jeunes femmes iraniennes retirant leur voile dans leur établissement scolaire nous ont impressionné par leur courage et leur détermination.
Ces actes de bravoure forcent notre admiration et nous inspirent. En cette journée internationale des droits des filles, ils nous questionnent et nous rappellent qu’ils restent encore beaucoup à faire pour les filles.
Dans le monde, 1 fille sur 5 a déjà subi un viol ou une agression sexuelle et chaque année, plus de 12 millions de filles sont mariées de force, soit un mariage forcé toutes les 2 secondes.
En France, 82 % des femmes ont été victimes de harcèlement de rue avant l’âge de 17 ans. Et pour 1 femme sur 6, l’entrée dans la sexualité se fait par un rapport non consenti et non désiré.
Ces chiffres nous le montrent, les jeunes filles sont particulièrement victimes de violences et d’agressions. Physiques ou psychologiques, ces violences laissent le plus souvent des marques indélébiles, des cicatrices qui entravent le développement des filles.
Durant la précédente mandature, nous avons avancé et plusieurs lois votées protègent mieux nos enfants mais il nous reste tant à faire.
J’ai la conviction que c’est par la connaissance de leurs droits que nos enfants, et en particulier les filles, pourront s’épanouir dans notre société.
Alors, l’éducation civique et l’éducation sexuelle doivent devenir des incontournables des programmes scolaires pour que chaque enfant apprenne à se comporter dans le respect de soi et des autres.
Chaque jeune fille doit pouvoir savoir qu’elle a le droit de dire non, qu’elle est libre d’être qui elle est. Fière de revendiquer ses droits. Fière de s’engager et fière de choisir son parcours de vie.
Madame la Ministre, je souhaiterais donc connaître les prochaines étapes de votre action pour permettre à toutes les filles de notre pays d’être pleinement maîtresse de leur destin ?"