Fin octobre, j’ai présenté mon rapport sur les programmes « Création, transmission des savoirs et démocratisation culturelle » et « Soutien aux politiques du ministère de la Culture » de la mission Culture dans le cadre du projet de loi de finances ; le programme création ayant pour objectif de soutenir le spectacle vivant, les arts visuels et les professions artistiques. A travers ce rapport, j’ai fait plusieurs constats.
Je tiens tout d’abord à saluer la légère croissance des crédits pour ce programme, croissance qui est à la hauteur des défis des secteurs de la culture. Ces crédits permettent ainsi notamment de financer le plan « culture et ruralités » , le plan « mieux produire mieux diffuser » et le plan métier d’art. Trois plans qui favorisent l’accès à la culture sur l’ensemble des territoires et qui soulignent les savoir-faire culturels régionaux. Toutefois, j’ai rappelé que cette hausse des crédits intervient dans un contexte d’inflation persistance. L’augmentation de ces crédits sera donc imputée par l’inflation, inflation qui est d’autant plus importante dans le milieu du spectacle vivant.
J’ai également souligné l’importance de renforcer la réflexion autour de l’accès à la culture dans les zones rurales et la rencontre avec les publics. D’une part en renforçant l’accompagnement des compagnies et des auteurs en faveur de la création, d’une autre part en développant les dispositifs de rencontre avec les publics et en proposant une médiation adaptée.
Enfin, je suis revenu sur une notion primordiale : le financement de nos festivals. Les mesures en faveur des festivals sont ainsi pérennisées. Face à une crise de leur modèle économique et une modification des préférences du public, il est essentiel de repenser le financement des festivals pour une meilleure soutenabilité et pour une politique qui s’adresse au mieux aux publics les plus éloignés.
Je me félicite de l’adoption du budget de la mission par mes collègues en commission des Affaires culturelles et de l’éducation.
