Depuis le 5 novembre, nous procédons chaque semaine à des auditions dans le cadre de la commission d’enquête relative aux violences commises dans le cinéma, l’audiovisuel, le spectacle vivant, la mode et la publicité.
Sur une période de six mois, durée de la commission d’enquête, nous tenons à auditionner l’ensemble des parties prenantes tels que les employeurs, les salariés, les financeurs, les assurances … En respectant le cadre imposé et les règles de la commission d’enquête, j’ai la volonté de soulever les problématiques propres à ces secteurs et de faire des propositions. En tant que législateur, je m’attacherai à ce qu’une partie de ces propositions puisse se traduire dans une proposition de loi.
Jusqu’à présent, les personnes auditionnées nous ont permis de soulever un point majeur : les conditions de travail et le marché du travail dans ces secteurs sont à l’origine d’un véritable microcosme professionnel qui favorise l’omerta. En pointant du doigts les mécanismes de reproduction de la violence et les mécanismes d’acceptation, il s’agit de comprendre comment et pourquoi nous en sommes arrivés là, et comment nous pouvons en sortir, tout en gardant à l’esprit qu’ils reflètent des pans plus globaux de notre société.
Les auditions que nous avons eues jusqu’ici ont également permis de mieux percevoir les initiatives mises en place au sein du secteur et par différents corps de métiers afin d’endiguer ces mécanismes de violence. Si je salue l’ensemble de ces travaux et réflexions, je suis convaincu qu’il faut aller plus loin et proposer des solutions concrètes à ces secteurs.
