Carnet de Bord

Harcèlement scolaire : un plan de lutte interministériel

Le plan de lutte contre le harcèlement scolaire présenté mercredi 27 septembre par madame la Première ministre, Élisabeth Borne, constitue un tournant. Aujourd’hui, nul ne peut se prévaloir de ne pas connaître l’ampleur dévastateur de ce fléau.  Nul ne peut se prévaloir de ne pouvoir agir.   

Je salue les annonces ambitieuses faites par le gouvernement. La peur doit changer de camp, les victimes doivent être protégées et l’école doit être un lieu de confiance.     

Dans la loi du 2 mars 2022 que j’ai portée à l’Assemblée nationale, nous avons acté la mise en place des mesures visant à prévenir, accompagner et protéger les élèves : 

  • L'article 5 impose une formation à la prévention pour tous les personnels pouvant être confrontés à des cas de harcèlement ; 
  • L’article 12 permet la confiscation du bien ayant été utilisé pour réaliser le délit de harcèlement scolaire ; 
  • L’article 16 oblige les services de communication public en ligne à participer à la lutte contre la diffusion d’infractions, telles que le harcèlement scolaire.     

Dorénavant, ces mesures adoptées sont portées à la connaissance du public et je remercie le gouvernement pour cette action et les mesures l’accompagnant.    

Gouvernement, parlementaires, élus locaux, je sais que la lutte contre ce fléau tient une place importante dans l’action politique de chacune et chacun d’entre nous.  Avec le 3018 et aux côtés des associations, nous poursuivons notre combat pour amorcer une révolution culturelle au sein de l’école. Créons une école de l’empathie.  À ce titre, je salue particulièrement l’annonce faite par le ministre de l’Éducation nationale, monsieur Gabriel Attal, d’intégrer dans le cursus scolaire, dès le plus jeune âge, des cours visant à apprendre à vivre ensemble et à respecter autrui.      

À nous, adultes, personnels de l’Éducation nationale, policiers, gendarmes, professionnels de santé, magistrats, de nous mobiliser pour être à la hauteur des attentes de nos enfants et de la responsabilité qui nous incombe. Écoutons-les, respectons-les, pour que leur parole soit au cœur de notre engagement.