Carnet de Bord

Rendez-vous avec Madame Anne-Cécile Pichard, directrice de l'hôpital de Quimperlé, et Monsieur Michaël Quernez, Maire de Quimperlé, au sujet du pôle psychiatrique de Kerglanchard

Suite à l’article paru dans Le Télégramme le 24 septembre dernier faisant état de l’inquiétude de la CGT du centre hospitalier de la Villeneuve quant à l’avenir de l’unité psychiatrique de Kerglanchard, j’ai pris attache avec ses représentants afin de les rencontrer pour en discuter. 

Cette rencontre a eu lieu dans leur local à l’hôpital de Quimperlé, le lundi 6 octobre dernier. Lors de ce rendez-vous, les représentantes syndicales présentes m’ont confié les points qu’elles ont identifié comme des fragilités pour le site de Kerglanchard : la diminution du nombre de médecins psychiatres, l’âge avancé de ceux restant en poste, ou encore la diminution du nombre de lits face au nombre de la population de patients reconnus inaptes à reprendre une vie en société, engendrant une diminution des admissions possibles

A l’issue de ce rendez-vous, j’ai souhaité approfondir ce sujet en sollicitant une rencontre avec Madame Anne-Cécile Pichard, directrice de l’hôpital de Quimperlé, et Monsieur Michaël Quernez, maire de la Ville, qui a déjà alerté sur ce sujet. Nous nous sommes retrouvés en mairie de Quimperlé ce vendredi 28 novembre. Cela a été l’occasion pour moi de mieux connaître le projet de restructuration du pôle psychiatrique et d’avoir la confirmation par Madame Pichard que la tension existante actuellement est essentiellement due au manque de médecins psychiatres – un manque qui se fait sentir au niveau national – et non à des questions financières. La priorité pour le moment est donc le recrutement de nouveaux médecins psychiatres. Madame Pichard travaille actuellement sur une piste de recrutement, et j’appuierai son travail en relayant auprès des ministères concernés toutes les demandes qui pourront être faites pour faciliter et améliorer les processus de recrutement des médecins. 

Je souhaite prendre part, à plus grande échelle, aux travaux de réflexions nécessaires autour de la psychiatrie dans notre pays. Car je suis convaincu qu’en investissant dans ce domaine, en cherchant à prévenir les problèmes et maladies psychiatriques qui engendrent de lourdes souffrances pour les personnes touchées et leur entourage, nous contribuerons à renforcer la sécurité de tous nos concitoyens et que nous pourrons réaliser d’importantes économies.